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L'Autriche avec Almo

L'Autriche est la terre promise des crews à la recherche de poudreuse cette saison, qu'ils soient européens ou américains. Les crews hexagonaux ne sont pas en reste : voici le récit et les images de quelques jours passés avec Ugo Maréchal, Félix Carlier, Victor Daviet et Golden, qui filment pour la nouvelle boite de prod Almo.

article Victor daviet

L'Autriche est la terre promise des crews à la recherche de poudreuse cette saison, qu'ils soient européens ou américains. Les crews hexagonaux ne sont pas en reste : voici le récit et les images de quelques jours passés avec Ugo Maréchal, Félix Carlier, Victor Daviet et Golden, qui filment pour la nouvelle boite de prod Almo.

Texte et photo: Germain Ozer

Samedi 13h30, je rejoins le crew Almo dont une partie se remet de l'apéro prolongé de la veille. Beaucoup plus tôt dans la matinée et bien avant le lever du soleil, nous nous étions mis d'accord pour mettre un terme à cet apéro dont la tournure nous échappait totalement. Direction l'Autriche, ses bretzels et ses schnitzels. Ugo Maréchal, Félix Carlier, Victor Daviet et moi sommes les premiers à prendre la route, nous serons rejoints dans la nuit par Golden et Fred, le filmeur.

Province d'Arlberg, 20h30. L'arrivée sur place ne se passe pas tout à fait comme nous aurions pu le souhaiter. Retrouver des habitations englouties sous des mètres de neige et tenter d'identifier lesquels sont susceptibles d'être des logements potentiels ne s'avère pas être une mince affaire. D'autant plus que le language local ne semble se résumer qu'à deux mots que nos interlocuteurs répètent en rigolant face à nos tentatives de demandes d'hébergement : ALLES FULL, ALLES FULL ! HAHAHA... Victor et moi rassemblons nos connaissances en langues étrangères et finissons par en déduire que tout est complet. Il fait froid et nous ne somme pas tirés d'affaire. Nous errons dans les villages avoisinants jusqu'à arriver à ce qui s'avérera être notre terre promise... Dalaas. Le nom de ce village nous redonne de l'aplomb, nous sommes les rois du pétrole et nous allons trouver où dormir, c'est sûr. Nous empruntons un chemin qui se termine en cul de sac dans un immense parking qui, selon moi, est certainement répertorié au classement officiel des meilleurs spots à freins à main d'Autriche. Au fond de ce parking se trouve un chalet transformé en bar d'où nous parvient la mélodie des chansons traditionnelles locales. Nous y entrons, nous approchons du bar et demandons de l'aide au tavernier. L'homme porte un bermuda tenu par des bretelles qui recouvrent une chemise en lin blanche, il a des cheveux long, un gros nez et porte de gros souliers de cuir. Pas de doute, c'est un local. Nous l'appellerons Markus.

Le crew de mini shredeurNotre sort fait de la peine à Markus qui semble connaître tous les numéros à appeler pour ce type d'urgence. Malheureusement, ses efforts seront vains et il ne parviendra pas à nous trouver une auberge. Il finit par nous proposer un appartement qu'il possède à un petit kilomètre de là, ce sera un peu exigu pour la première nuit mais il en possède un deuxième qu'il pourra nous louer dès le lendemain. Il est vraiment chic ce Markus. Marché conclu, il est tard et notre seul souhait est de nous reposer. Il nous accompagne jusque là, nous fait visiter et finit par nous tendre une pelle pour déblayer les 70 cm de neige accumulées sur les trois places de parking dont nous auront besoin.

Victor Daviet et une petite congLe lendemain matin, nous prenons la route de Stuben, la station la plus proche aux alentours de laquelle nous établirons nos quartiers de ride pour la semaine. L'ambiance à Stuben est assez chaotique, la neige semble l'avoir emporté sur la rigueur et l'organisation autrichienne. Les habitants du village ont dû se résoudre à creuser des galeries pour accéder aux portes de leurs maisons. Du point de vue d'un touriste venu d'un plat pays comme le mien (je rappelle que je suis Belge), c'est vachement beau. Les détonations retentissent dans toute la vallée et aucune remontée mécanique ne semble tourner. Une petite visite aux caisses des remontées nous fait faire la rencontre de l'homme le plus dépité d'Autriche qui nous confirme qu'ils ne savent pas encore quand la station pourra ouvrir. 

L'heure est au mini-shred. Nous jetons notre dévolu sur une route où nous shapons  des courbes, un tunnel et un wall qui pourront accueillir les cascades. Les riders sont inspirés et nous servent la panoplie complète de tricks qu'un  mini-shredeur peut offrir. Des bs air en veux-tu en voilà sur leur lit de traversées du tunnel de la mort sauce tucknee, le tout saupoudré d'un mc twist d'Hugo Maréchal sur le wall. La journée s'achève sur un bs air dénudé de Golden, pour vous mesdames. Rien que ça...



Félix sous le pare avalancheLe lendemain, l'Autriche semble avoir repris le pas sur la neige. Les routes dégagées et les remontées qui tournent sont les présages d'une belle journée dans la poudreuse. Chaque nouvelle trace dans la fraîche amplifie notre bonne humeur et nous mettons quelques runs avant de penser à produire des images. L'instant est délectable mais la rencontre et l'échange de quelques mots avec quelques locaux nous refroidi un tantinet. Le spot serait bien connu d'un certain Gigi Ruf qui ne vient jamais shooter dans les parages à ce moment de la saison tant le risque d'avalanche est important. Nous passons donc la journée et celle du lendemain à shooter des pillows et des pares avalanches en restant sur nos gardes.



Le jour suivant, nous remontons le col qui surplombe Stuben à la recherche d'un spot à shaper. Malheureusement, la météo est très aléatoire et rend la visibilité quasi nulle. Nous finirons tout de même par trouver un drop de barre rocheuse où nous profiterons de quelques instants de clarté. Ugo Maréchal plaque un half cab, suivi de Victor Daviet en switch tail grab (!). 
Le voyage se termine là pour moi. les riders resteront là un jour de plus avant de rejoindre les célèbres apéros de l'Ispo. Ces quelques jours avec Almo auront rempli mes pellicules et cartes mémoire des bons souvenirs que vous trouverez dans le portfolio.

7 Commentaires

scrableubleubleu
scrableubleubleu belles les photos, dommage pour les conditions, un peu marre du mini shred dans tous les sens et presque systématiquement, mais c'est de la faute à personne.
sinon je me demandais, almo ça vient d'où ? c'est monsalo au scrabbel mais avec pas encore toutes les lettres ?

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a+b
a+b Ca vient de l'association de Alban (qui s'occupe de Salomon en FR) et Morgan Lefaucheur donc Almo, cqfd ;)

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le père qui spasse
le père qui spasse il y a beaucoup de planche salomon dans ce reportage en tous cas.

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Seb.c
Seb.c très beau report, jolies photos et texte intéressant, ca fait plaisir à lire/voir...

En revanche je trouve pas très honnête que Salomon se cache derrière le nom "Almo" pour faire sa com'... "L'Autriche avec Salomon" aurait été un titre plus honnete par exemple. Dommage...

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tu parles charles
tu parles charles www ils font la même avec Apo :p
Qu'est ce qu'on s'en branle qu'une marque soit mise en avant...tant qu'il ya du ride.

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Seb.c
Seb.c regarde le dernier podcast www, il y a ethan morgan qui est chez bataleon, Kevin backstrom qui est chez burton je crois, tobi strauss qui est chez nitro... après bien sur qu'il faut un sponsor, mais c'est pas obligé d'être fermé aux autres riders...

c'est juste ca que je trouve dommage "tu parles charles", le coté 100% salomon, et rien d'autre. c'est pour ca que j'appelerai pas ca une vidéo Almo, mais juste une vidéo de pub Salomon (surtout qu'il y a le nom d'un gars (ALban/MOrgan lefaucheur) dans le nom du crew qui n'est même pas un rider, juste le gars de salomon... dommage, trop de bizness tue le bizness à mon avis, mais on va encore me traiter de rastababylone Jah rastafaraïe !

Et jme répéte mais gros respect aux riders, caméramen, photographe et tout le monde impliqué, vous assurez ! Ce report défonce :-)

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question con ?
question con ? Suis je le seul à trouver que ce podcast sans video est le meilleur report réalisé sur ALMO jusqu'ici ?
Peut etre que c'est ça le futur ! De la qualité ! On oublierait presque que y'a pas de video tellement les photos sont chouettes et l'histoire bien racontée. Félicitations aux personnes impliquées sur ce report, rider, photographe, redacteur et cameraman ! ça ne sonnait pas faux ou surjoué ! Bravo encore !

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