The Atlantic Cup 2013 : reportage

The Atlantic Cup, la coupe du monde de foot des snowboarders, tire sa révérence sur une victoire de l'Espagne après 4 jours de tackles, de frappes de 25 mètres, d'entorses, foulures et bleus, de bonne ambiance et de bbq. Reportage dans la suite.

Après une victoire de la France en 2012, l'ensemble des équipes sont revenues plus motivées que jamais pour cette seconde édition, et ravir au pays organisateur le légendaire trophée. 

Deux nouvelles équipes se joignent à la fête : la Norvège, emmenée par un Terje Haakonsen en grande forme et footballer émérite. Il a dans ses bagages Andreas Wiig, Frode Sandbech, Kim Rune-Hansen, Frederik Evensen et autres vikings en quête de pillage et destruction. L'autre nouvelle équipe répond au doux nom de "Pays Basque", étant essentiellement composée des organisateurs de la Poney Session.

Bizmut, capitaine de l'équipe Basque.

Après deux jours de poules où toutes les équipes se rencontrent, une hierarchie semble s'établir. L'Espagne est la plus forte : c'est l'équipe qui prend le tournoi le plus au sérieux, les types s'entrainent depuis des mois ensemble et même s'ils n'ont pas une condition physique folle, ont un système de jeu vraiment rodé, et une disposition en 3-3 sans vrai attaquant qui assure une grosse solidité en milieu de terrain. En revanche, ils n'ont qu'un seul remplaçant...

La Norvège est solide. Les joueurs sont bons, physiques, Andreas Wiig est un bulldozer que même Enzo Nilo a du mal à ébranler et dispose d'un solide banc de trois à quatre remplaçants.

Derrière ces deux clairs leaders, trois équipes se disputent les deux dernières places qualificatives : la France, la Suisse et le Pays Basque.

L'équipe Suisse, entre fougue et expérience.

La France est essentiellement composée de riders : Arthur Longo, Mathieu Crépel, Aluan Ricciardi, Thomas Delfino, Johan Gaume, Enzo Nilo... Malheureusement Enzo tape dans le sol en dernier match de poule, se fait une petite entorse et se retrouve OUT pour la suite de la compétition. Sylvain Bourbousson étant bloqué par une sombre histoire de travaux à finir avant l'été ne peut rejoindre l'équipe mais la France se qualifie aux dépend de la Suisse dans les tout derniers match, se dirigeant vers les phases finales avec un seul remplacant.

Johan Gaume en train de qualifier la France. Si Max Berger avait marqué ce but, c'était la Suisse qui se retrouvait en demi-finale au lieu de la France.

La Suisse est quant à elle composée d'un mix d'anciennes gloires du snow et de jeunes loups. Pat Burgener, David Pitschi, Max Berger et surtout leur meneuse de jeu Lisa dont on a oublié le nom de famille, seule fille du tournoi - et probablement l'un des meilleures joueurs toutes équipes et tout sexes confondus - échouent au pied des demi finales, dommage.

Le plus gros phénomène du tournoi restera quand même la Hollande, qui réussira l'exploit d'encaisser 55 buts, permettant ainsi à quasiment tous les joueurs du tournoi de marquer au moins un but. Bel esprit !

Après une journée de pause permettant de soigner les blessures, aller surfer ou travailler suivant les priorités de chacun, les équipes sont de retour pour une dernière journée plus sérieuse que les autres. Demi-finales, finales, here we go.

Contre attaque espagnole vue depuis le KOP Norvégien

En demie l'Espagne se défait du Pays Basque et la Norvège de la France sur le même score : 2-1. Les deux matchs sont serrés, mais la hiérarchie établie pendant les phases de poule est respectée.

La finale s'annonce belle : Norvège - Espagne.

L'espagne ouvre le score mais la Norvège revient au score sur une superbe frappe de l'extérieur de la surface par le néo-norvégien Florent de Maria. 1-1 à la pause. Au retour des vestiaires du bord de touche le match s'installe dans une typologie très marquée. La Norvège campe devant le but Espagnol, cherchant la brèche. frappes, dribbles, touches avec roulette, tout est tenté mais le 2-1 se profile à l'avantage de l'équipe rouge, à l'aune d'une contre attaque opportuniste. La Norvège n'a plus d'autre choix que de mettre toutes ses forces en attaque, ayant pour conséquence de dégarnir la défense... 1 minute 30 avant la fin du match un nouveau contre-attaque crucifie les Norvégiens, pourtant supérieurs dans de nombreux compartiments de jeu. 3-1, la messe est dite. Après un an en France le trophée de l'Atlantic Cup va traverser les Pyrénées.

Merci à l'organisation, nous serons de retour l'année prochaine !