Ce week end avait lieu aux 2 Alpes la troisième édition d'Enjoy The Glacier. Nous étions sur place, avons fait des photos, des vidéos, et voilà ce que nous avons vu. Reportage !
Ce week end avait lieu aux 2 Alpes la troisième édition d'Enjoy The Glacier. Nous étions sur place, avons fait des photos, des vidéos, et voilà ce que nous avons vu. Reportage !
Les 2 Alpes. A peine une heure de route de la cave où nous avons nos bureaux, terrés dans les bas-fonds grenoblois... Tellement proche, tellement familier, tellement d'habitudes et de routines là haut qu'on oublierait presque... qu'il s'agit d'un des rares spots en Europe où il est possible de rider à cette époque, spots qui se comptent sur les doigts d'une main. Un des rares snowparks praticables dans le monde même, si on veut aller plus loin. Alors bien sûr, nous sommes français, râleurs, jamais contents, et il est plus facile de grogner contre les pioches qui s'arrêtent 5 minutes ou la queue au Jandri que de réaliser que nous avons.
Mais non. Pas cette fois. Avec cette troisième édition, Enjoy The Glacier a changé de dimension. Dès la montée dans le Jandri, on est dans l'ambiance : nouvelles cabines, de grandes vitres, mais surtout, SURTOUT de petits sièges pour poser ses fesses. C'est peut être un détail pour vous, mais pour nous ca veut dire beaucoup !
Arrivés sur le glacier, il est temps de faire ses lacets et de chausser sa board. Le déclieux clic-clic des fixations résonne enfin après des mois d'absence et les anodins premiers mètres jusqu'au téléski font déjà monter l'adrénaline. Haaa, c'est bon !
Johann Baisamy, tentative de slash poudreux. Echec.
Sur le park, les marques finissent de déballer leurs stands. C'est le premier évènement de la saison pour elles aussi, et il est temps d'apprendre les derniers détails techniques sur chaque modèle afin de renseigner les futurs testeurs. Les planches elles-mêmes font leur première sortie, et sont débarrassées de leurs plastiques de protection sur place. On prépare les tournevis par ci, on réajuste les fixations par là, le bbq - gratuit pour tous - commence à chauffer pour midi, et le public commence à arriver. Les tests s'enchainent, le soleil est au rendez-vous, et le vent tant redouté brille par son absence.
Le glacier est définitivement en bon état. La neige est dure et compacte le matin, mais aucune trace de glace. Les pistes sont bien damées et cruiser, faire ses premiers virages, planter la carre pour tourner est un plaisir sans nom. Avec le soleil, la neige se réchauffe et devient idéale pour une session park. Ce dernier est très honorable étant donné les conditions difficiles qu'ont eu à affronter les shapers la semaine précédant l'ouverture. Vent, pluie, ils ont tout eu ! Ils sont cependant parvenus à shaper une ligne de rail complète coté falaise, quelques kickers de différentes tailles et le set up que vous pouvez voir dans la vidéo ci dessous, consitué de 4 rails, d'un wall et d'un large quarter de taille raisonnable. Certes, ce ne fut pas la méga ligne annoncée, mais nous n'avons entendu aucune plainte tant le set up proposé était complet.
Aymeric Tonin sous le regard de Perly.
Alors que les premiers hot dogs commençaient à entrer dans les gosiers, le petit contest organisé par Act prenait place sur le park. Un enchainement rail ou wall et quarter de fort belle facture, permettant à différents types de riders de s'exprimer, des stars du double cork se mettant la tête en bas à la moindre occasion aux copycats de Jed Anderson, toujours plus nombreux. Le taulier Gabby Bessy distribuait les cadeaux des partenaires au fur et à mesure des tricks, se déplacant d'un module à l'autre au gré des performances de chacun.
Une fois les hot dog distribués, les tricks plaqués, les cadeaux donnés, les pistes tracées, les cuisses épuisées et les bouts du nez cramés, retour à la station pour tous. A la descente du Jandri, surprise ! Une mini de skate attend tout le monde sur la place centrale, avec une démo organisée par Athom Skateboards. On y verra les locaux de Kindred et quelques jeunes plutôt pas mauvais, profitant des derniers rayons du soleil. Tiens, le vent se lève.
Si les 2 alpes sont connus pour quelque chose - au delà du snowboard ou du vtt - c'est bien pour leur vie nocturne. Et encore une fois... la prestation a été à la hauteur des attentes ! Bleuets, Smythi's, Avalanche, le cocktail de jeunes se lachant et allant bien plus loin que leurs limites fonctionne toujours, surtout quand une bande d'anglais déguisés en Pirates (a priori) se mèle à ce joyeux bordel. L'ambiance reste bon enfant et si le ton monte parfois, aucun débordement n'est à signaler. Sur le très flou chemin du retour, il semble vraiment que le vent s'est renforcé : étonnante cette oriflamme qui tient à l'horizontale...
Réveil douloureux. Et information qui l'est encore plus : les remontés mécaniques n'ouvriront pas ce dimanche, trop de vent. Prévisible, certes. Annoncé dans la météo fluofun, certes. Mais quand même, tout le monde espérait intérieurement que les prévisionnistes se soient trompés. En milieu de journée nous remballons matos, flyers, stickers et Jean-Luc dans la clio sous la pluie, direction Grenoble. Mais en fait, nous redescendons bien plus chargés qu'à la montée : cette incroyable journée de samedi, partagée sur le glacier avec plus de 3000 personnes, aura rechargé nos batteries pour tenir jusqu'au prochaines sessions. Ces premiers virages nous auront rappelé à quel point tout sacrifier pour quelques heures sur la neige vaut le coup quand on aime vraiment le snowboard.
Félix Carlier sur le chemin du boulot.
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