BEO, les qualifs ou presque

Cette saison, le Burton European Open, aka BEO, est l'unique étape 6* Européenne du seul vrai tour de compètes légitime du snowboard, le World Snowboard Tour (ex-TTR). Pour cause de JO, la plupart des boss des compètes ne sont pas là, y compris ceux qui sont sponsorisés par Burton. Mark Mc Morris, Shaun White, Ayumu, Seb Toots, Stale Sandbech, Arthur Longo, Spencer O'Brien, Jamie Anderson, Kelly Clark et consorts ne sont pas présents. 

Le tenant du titre en slopestyle Alek Ostreng est tout de même là, ainsi qu'ipod (qui avait fini 2ème en 2013) du coté du pipe. La compétition est plus ouverte que jamais, et le contexte rend cette édition vraiment spéciale.

Arrivée tardive, premier réveil à Laax, et la vue au réveil nous fait déjà dire que rester dans le park va être difficile. Alors que nous approchons du park, emplie d'une volonté farouche de vous faire vivre au plus près les qualifs, nous croisons les riders invités en slopestyle qui, eux, ne font leur entrée en compétition que vendredi pour les demi-finales. Ils sont donc en chill et une petite session de pow s'improvise, nous empêchant de suivre les qualifs correctement. C'est balot. Et puis faut avouer qu'on avait déjà posé le sac à la tente de départ...

Nous partons donc avecles copains de Method, quelques riders et surtout Alek Oestreng, du crew RK1, et Kevin Backstrom, du crew BYNDxMDLS. Deux machines de park. Deux tueurs de kickers parfaits et de rails à multiples kinks. Les voir rider de la POW fait du bien !

Les deux compères s'amusent, replaquent comme en park et se mettent des tête-pieds, et tout le monde s'éclate. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages, et force est d'avouer que lorsque le soleil est là, nous avons moins la tête à sortir l'appareil le téléphone.

La disette en neige frappe ici comme chez nous, et la dernière chute de neige, permettant cette session, n'est qu'un cache-misère. Les requins sont en mode agressifs, et les spots connus des années précédentes ne sont plus ridables. Mais cela n'empèche pas le crew Suédo-Norvégien de s'en donner à coeur joie.

Par acquis de conscience et professionalisme exacerbé, nous retournons sur le site de compétition saluer l'un des seuls kids venu de France pour les qualifications, Sebastien Konijnenberg. Il nous dit que tout se passe bien, que le slope est cool, que les table sont bien shapées, ce qui nous permet de repartir rider la pow l'esprit serein, non sans avoir regardé son run, plutôt pas pire. Il finit 11ème de son heat mais malheureusement, ce ne sont que les neuf premiers qui accèdent à la finale. Ceci dit, il est déjà qualifié pour les demi-finales de pipe avec Lucile Lefevre, Thalie Larochaix et Victor Habermacher c'est déjà ça...

Retour dans les bois.

Retour dans la pow.

Retour dans les mini-pillows. 

Enfin... tous les spots ne sont pas si mini que ca, et les témoins de la session ne manquent pas eux aussi d'immortaliser les exploits de leurs potes. Ci dessous Alek Oestreng qui se met deux petits tirs...

     

Le jour vire presque à la nuit lorsque nous nous aventurons dans une nouvelle zone, connue des services de police de ce site pour être un nid à mini-spots. Method Mag a sorti la grosse caméra, le crew de riders a grossi (Tor Lundstrom, Max Buri...). 

Nous, on est toujours accrochés à notre téléphone. Les jambes fatiguent, les masques sont trop sombres, la neige rentre dans les yeux, les cadrages deviennent encore plus approximatifs. Il est vraiment temps de rentrer, et de passer aux choses sérieuses.