Pour démarrer la semaine de bonne humeur, on attaque avec la très célèbre chronique caca mou : LA rubrique qui vous révèle les plus grandes frayeurs des meilleurs riders.
Après Sage Kotsenburg et Hannah Teter nous passons désormais à une autre pointure du milieu et pas des moindres : Travis Rice. Après de multiples médailles aux X-Games, celui que l'on considère aujourd'hui comme l'un des meilleurs riders au monde a aussi eu un moment "caca mou" dans sa vie, comme tout un chacun. Voici son histoire.
Petit portrait de Travis. ©PJ Rueda
Pour démarrer la semaine de bonne humeur, on attaque avec la très célèbre chronique caca mou : LA rubrique qui vous révèle les plus grandes frayeurs des meilleurs riders.
Après Sage Kotsenburg et Hannah Teter nous passons désormais à une autre pointure du milieu et pas des moindres : Travis Rice. Après de multiples médailles aux X-Games, celui que l'on considère aujourd'hui comme l'un des meilleurs riders au monde a aussi eu un moment "caca mou" dans sa vie, comme tout un chacun. Voici son histoire.
Petit portrait de Travis. ©PJ Rueda
CACA MOU TRAVIS RICE :
" Il y a cette fois, dont je me rappelle très bien. J'avais environ 22 ans, je ridais avec Nicolas Müller pour Absinthe Films et on tournait à Haines en Alaska.
C'était bien tard dans le printemps. C'était à la période de l'année ou toute la neige sur les montagnes est sur le point de fondre et on prenait pas mal de risques. On était fin Avril et d'habitude, chaque année il y a un moment où les montagnes se cassent la gueule.
J'étais en haut d'une ligne entrain de me préparer et Nicolas était sur le point de dropper dans sa ligne, il s'est mis en position pour y aller, a fait un tout petit virage pour se placer et là il y a une immense corniche, de peut être 200m de long sur une épaisseur de 10m de haut qui s'est décrochée pas loin de nous.
C'était tellement gros que ça a fait un énorme appel d'air et m'a aspiré derrière dans les débris qui déboulaient sur la face. J'ai rebondi un peu dans tous les sens en essayant d'éviter le mur de glace de 30m que la corniche avait fait apparaître, et aussi en tentant d'esquiver les blocs de glace qui chutaient juste devant moi.
J'ai chuté sur plus de 500m, puis quand la pente était plus douce, j'ai été pris dans la neige et l'avalanche que cette chute de corniche avait créé. J'ai fait encore bien 250m dans l'avalanche et suis resté sur le dessus. Mais quand l'avalanche a ralenti, mes pieds se sont enfoncés et je me suis retrouvé debout, dans le bon sens, mais avec les pieds scellés dans la neige dure au fond, et, avec l'avalanche qui continuait à glisser sur le dessus et à m'emporter vers le bas. Le niveau de neige augmentant aussi au fur et à mesure. Tout s'est enfin arrêté alors que j'avais de la neige jusqu'au cou.
C'est un de ces moments où sur le coup je n'ai pas eu peur, j'étais même très serein lors de ma chute mais en regardant après ce qui s'était passé, je me suis rendu compte de l'ampleur de l'accident et de ce qui aurait pu se passer, et là tu te dis "ouf, je l'ai échappée belle !" "
Nous vous laissons apprécier un segment de Travis Rice et Nico Müller dans the Art Of Flight :
2 Commentaires
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire