Après s'être faite opérer le 28 Février dernier, Chloé Sillières nous raconte comment s'est déroulé sa sortie de l'hopital...
Si vous avez manqué le début de l'histoire en voici les chapitres :
Chapitre 2 : dans la peau du coach au Legendary Banked Slalom de Mt Baker.
Weekend du 4 et 5 mars
Je commence à sortir la tête de l’eau, plus aucun médicament, seulement des piqûres anti phlébite. Mon corps reprend petit à petit des forces. Un grand merci à mon sponsor Valébio qui me fournit en superfood qui m’aide beaucoup à bien renforcer mon ligament tout neuf !
Les deux semaines qui ont suivi furent fortes en émotions :
Changements des pansements, séances de kiné tous les jours, et on m'enlève les points... Certains d'entre vous vont peut être se marrer en lisant ça, mais des points collés sous la peau, ça fait très mal !
Ajoutez à tout cela mes révisions pour le bac qui aura lieu en Juin... mes journées sont bien chargées !
Côté rééducation, les progrès commencent à se ressentir et le moral revient aussi petit à petit. Cela peut sembler stupide, mais le fait de se lever, sortir de sa chambre, petit déjeuner, sa laver et s'habiller toute seule c'est toute une organisation ! Heureusement, ma super maman et ma petite soeur, "Robocop", sont là pour m'épauler.
Se promener chez moi est assez drôle, les chaises de la maison ont migré dans chaque pièce. Une dans la salle de bains, une dans ma chambre...
Le prochain rendez-vous important est donné pour le 23 mars, avec le chirurgien qui a réparé mon genou, pour un rendez-vous post-op.
Objectif pour ce rendez-vous : retrouver une extension complète pour éviter d’avoir un flessum (un blocage qui garde le genou fléchi), une flexion à 90°, et surtout une bonne cicatrisation du ménisque. Cette cicatrisation est importante car c’est elle qui fera que oui ou non je peux poser le pied au sol, et donc remarcher.
Je commence doucement les exercices de kiné toute seule :
Premier exo à l’aide d’un skate (c’est beaucoup moins fun qu’en skatepark, mais c’est un début).
L’objectif est d’aider la jambe à plier jusqu’à 90°, grâce à la jambe valide. Réveille toi petit ischio, il est temps de travailler !
Cet exercice se fait aussi le pied contre le mur, pour aider à aller chercher les derniers petits degrés manquants…
Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas, et un progrès d’une journée peut virer en un cauchemar le lendemain. C’est incroyable comment le corps peux réagir à certaines contraintes, en bien ou en mal. Un jour l’extension est complète, le lendemain c’est galère et compagnie pour y arriver. Et le moral suit forcément en fonction...
C’est là que l’on sait si l’on est fort ou non. Le moral c'est comme des montagnes russes. Je suis très reconnaissante d’être si bien entourée durant cette période de rééducation. Ce soutient est tout aussi important que n’importe quel exercice !
Plus que quelques jours maintenant avant d’avoir l’avis favorable (ou non…) du docteur Fayard pour ma pose du pied ! A suivre au prochain épisode…
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