E.P.O. Cauterets

<p><img style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="content.fluofun.fr /></p>
<p>E.P.O. : Retour aux années fluo, aux années fuseau et aux planches préhistoriques.<br />
Le temps d’un week-end, Cauterets a glissé dans le passé. C’était comme il y a 20 ans. On s’y croyait… La compétition a été féroce pour remporter le gros lot : UNE VOITURE.</p>
<p>Report, photos et vidéo.</p>

Los KIMOS (Yoann Hamonic et Mathias Giacardy) soutenus par Giovanni Collado, pisteur et figure locale de Cauterets, ont eu une vision : Les Epreuves Pas Olympiques de Cauterets 1982 Revival:
 
Proposer aux concurrents des disciplines de snowboard alternatives, très répandues dans les Pyrénées, mais peu pratiquées dans les autres montagnes.
 
Une idée qui  a fait mouche, 50 participants répartis en 25 équipes, tous sexes et niveaux confondus ont répondu a l’appel…. Surmotivés… Surdéguisés.
Les cartons et les greniers de Cauterets et des alentours ont offert à cette compétition ce qu’ils avaient de meilleur… des trésors enviables et enviés dans toutes les montagnes de France et de Navarre.
Masque poussiéreux, combi intégrale de mamie ou vieille Hooger Booger de nos premières courses de slalom.
Beaucoup de compétiteurs ont aussi préféré revenir aux bons vieux angles de l’époque (36°/24°) afin d’aborder les épreuves avec toutes les chances de leurs cotés.
 
Les pyrénéens n’ont pas peur du ridicule et ils nous l’ont encore prouvé. C’est donc ainsi accoutrés que les riders se sont affrontés sous un soleil de plomb. Merci à Carlsberg de les avoir hydraté, le niveau de la compétition n’en fut que meilleur.

Le Bank Slalom à 4 a donné le ton de ces E.P.O.
L’excitation des grands rendez-vous était palpable sur la grille de départ.
Ce long tracé technique sur une pente engagée a demandé beaucoup de dextérité et la plupart des compétiteurs a raté des portes. Le jury en a bien sur tenu rigueur dans l’attribution de la note finale.
Les anciens plaquos comme Laurent DESCAVES de No Limit’s, Benoit LAFON du Café du Commerce ou encore Mickey SNOWBOARD de Luz Ardiden ont su tiré leurs épingles du jeu en montrant aux jeunes qu’ils avaient encore les cuisses solides.
 


Épreuve suivante : le Saut à Snowboard.
Un start imposé pour se jeter sur l’immense tremplin de 5 mètres de long. Sensations fortes garanties. Une grosse prise de risque permettra aux meilleurs sauteurs, tels que Xavier MARCOU ou Dimitri BIAU, de dépasser la barre des 6 mètres de long. Du grand frisson !


 
Le Relai 2 x 100m fut annulé pour être remplacé par une Free Session d’anthologie.
50 riders d’époque dévalant les pentes de la station de Cauterets : un des meilleurs moments de la compétition. La horde a engagé couloirs freeride et bosses de bords de pistes, rappelant à tout le monde que nous sommes toujours des sauvages malgré les années qui passent.
 
Dernière épreuve, le Biathlon Snowboard a fini d’achever nos sportifs.
Après un parcours one-foot alternant pente douce et montée abrupte, c’est à bout de souffle que les compétiteurs de jettent sur les tapis pour 5 tirs à la carabine.
Thomas SCHEVENELS, notre ami Poney, sera le seul à réaliser un 5 sur 5. Chapeau !
 

 
Pour la suite des événements, redescente au village, au Café du Commerce.
L’heure des honneurs a sonné : remise des médailles et des lots.
Les riders sont angoissés… ils prient pour ne pas finir sur la première marche du podium… Ne pas remporter le premier prix : la voiture mystère…
La bagnole de Giovanni, 3e co-organisateur de ces E.P.O., une Renault Clio 1992, 5 portes, équipée d’un auto-radio Pionneer. La grande classe...
 
On retrouve Sylvain GREZY et Laurent POLLUX aka Michel (best style winner) en troisième position.
Réguliers tout au long de la journée et équipés de matériel professionnel, Sylvain et Michel arrachent cette médaille de bronze et un repas d’époque au restaurant En So De Bedau.
Plus tard dans la nuit, Michel se fera expulsé du Casino de Cauterets manu militari, alors qu’il était en train de changer la musique qui n’était pas à son goût. Merci Michel pour ton interview sur France 3 Région…un régal.
 
Pour la médaille d’argent, on retrouve deux locaux, Xavier MARCOU et Julien « Kéké » DUMERC, qui ont su se démarquer en Saut à Snowboard et chez qui l’on sentait la motivation et la hargne des grands champions.
Ils remportent un surf des neiges Freesurf pour faire des jumps et une planche de « race » Nidecker pour faire des virages coupés entre les portes de slalom.
 
Équipés de tenues sportives très raffinées, respectant les codes de ces E.P.O. 1982, et performants dans chacune des 3 épreuves notamment le Bank Slalom, c’est avec 1 petit point d’avance que Julien GASSIOT et JP BONNEMAISON, locaux d’Artouste, remportent cette première édition.
Fiers de leurs médailles d’or et de la voiture qu’ils viennent de remporter, ils annoncent qu’ils la remettront en jeu l’année prochaine. Ils ont un an pour la customiser. C’est beau, c’est sport, c’est les E.P.O.


 
En cet instant de joie et d’euphorie, The Deadly Sound prend la scène d’assaut… cachés derrière des masques de catcheurs mexicains, ils balancent du gros rockn’roll sur la terrasse du bar. Quelques badauds s’arrêtent en pleine hallucination… Qui sont ces musiciens ? Qui est ce public ? Sommes-nous dans la 4ème dimension ?
 
La dernière étape se fera au Bistro avec un set « Back To The Old School » par DJ MRC. Comme tout le monde, il se prête au jeu avec son style B-Boy et son mix qui nous renvoie en plein cœur de nos années lycée.
 
En espérant pouvoir vous proposer les E.P.O. 1983 l’hiver prochain, Los KIMOS tiennent à remercier Giovanni pour son aide, ainsi que tous les partenaires et compétiteurs pour leur bonne humeur et leur investissement dans la compétition.
À l’année prochaine !

Texte / photo / vidéo: Kim Multimédia