<p><img src="content.fluofun.com alt="" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " /><br />Les premiers World Snowboard Championships organisés par le TTR s'achevaient hier avec le slopestyle, sur un parcours massif et compliqué à gérer. Chas Gudlemond l'emporte devant Seb Toots et Seppe Smits, chez les filles c'est Spencer O'Brien qui s'impose.</p>
<p>Si vous avez lu les reports du <a href="fluofun.fr hreflang="fr">quarter</a> et du <a href="fluofun.fr hreflang="fr">halfpipe</a>, vous vous doutez que dans la suite nous vous expliquons tout ce qu'il s'est passé, le tout accompagné des vidéos des runs gagnants et d'un beau portfolio !</p>
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<p>Si vous avez lu les reports du <a href="fluofun.fr hreflang="fr">quarter</a> et du <a href="fluofun.fr hreflang="fr">halfpipe</a>, vous vous doutez que dans la suite nous vous expliquons tout ce qu'il s'est passé, le tout accompagné des vidéos des runs gagnants et d'un beau portfolio !</p>
L'épreuve de slopestyle a fait parler d'elle très tôt, dès les qualifications. Les sorties -entre autres- de Peetu Piiroinen et de Torstein Horgmo ont confirmé qu'il faudrait être vraiment très solide, et un peu chanceux, pour arriver à avancer dans la compétition.
En demi finales, c'est Halldor Helgason qui ne plaque pas un run, il passe donc à la trappe, tout comme Eric Willet, pourtant habitué des podiums. Dommage pour la compétition de style, car Halldor avait des tricks originaux et vraiment très stylés, comme le transfert au dessus du gap en front 1080 cork pointes de pieds, une tuerie. La preuve en photo juste là :
Ce fameux gap aura finalement été très peu ridé : seuls Haldor et Seppe Smits l'exploiteront. Ou presque ! Car en finale Cheryl Maas le tentera aussi... sans avoir assez d'amplitude. Elle se prendra un bon gros flat des familles, sans gravité, la jeune maman est du type costaud.
Le slopestyle était lui aussi du type "costaud" : un set de trois rails, un choix pole jam / rail haut, un premier gros kicker classique, le gap qui pouvait -et a surtout été - ridé en gros saut droit, un rail plat ou plat-descente (avec une descente bien souvent gapée) et un gros kicker - à la perfect jump. Le poids des rails dans la notation était ainsi assez notable.
La pluie qui avait été une bénediction pour le pipe n'a pas eu le même effet pour l'état du snowpark le jour des finales. En un mot : du béton. De la neige qui ne bouge ni aux impulsions, ni aux receptions. De l'avis de Tonton Holland lui même "Respect aux riders qui se sont lachés sur le slope en finales, je ne sais pas si j'aurai tenté mes tricks les plus durs sur un parcours si dur et dangereux..."
Dans le monde du sport en général, il est coutume de dire que les grands "champions" sont ceux qui arrivent à être performants exactement quand il le faut. Chas Gudlemond est apparement de ce type : il est le dernier rider à se lancer, lors du dernier run de finale. A ce moment là il est deuxième, et Seb Toots l'attend en bas, théoriquement à 30 secondes de son premier titre de champion du monde de slopestyle TTR. Sauf que Chas est en forme, et surtout, il veut ce titre. La suite vous l'avez en vidéo juste là dessous : un run très très propre, un tricks qu'il n'avait jamais tenté avant (switch back 1260), et une avance d'à peine plus d'un point.
Deux jours avant, quelques secondes après la photo d'Haldor que vous voyez plus haut, nous sommes entre les deux kickers du gap pour shooter. Soudainement, quelques centimètres derrière nous, un bruit de chute extrêmement violent nous effraye : c'est Spencer O'Brien qui vient de faire une faute de carre en arrivant dans la courbe du kicker qui demande le plus de speed, en switch. Elle vient de passer de 80 à 0 km/h en une fraction de seconde, avec pour principal outil de freinage son corps contre la glace. Ouch. Nous lui enlevons sa board en attendant que les secours arrivent. Elle est en pleurs, saigne du visage, a le coin de l'oeil droit ouvert et ne parvient plus à marcher.
Avance rapide. Deux jours plus tard, au même endroit. Nous sommes en finales, Spencer O'Brien arrive full speed en switch et... pose un énorme switch 540 back sur 25 mètres. Ce sera l'un des tricks lui permettant de détroner Jamie Anderson, qui avait gagné l'année dernière sur le même parcours lors de l'Arctic Challenge. Le run de Spencer est ci dessous.
Voilà, ces premiers championnats du monde TTR - les premiers gérés par une organisation de snowboarders depuis 1999 - tirent leur révérence sur une vraie démonstration du niveau du snowboard de compétition aujourd'hui : de l'amplitude, y compris avec des conditions difficiles, des tricks hyper techniques et des riders sur-motivés.
2 Commentaires
Par contre je sais pas vous mais j'ai trouvé I-pod particulièrement saoulant à en faire des tonnes avec sa cannette, son casque et son bonnet d'un sponsor très connue.
Après ça je trouve encore mieux le principe Drink Water :) (ps: J'ai vu que Terje avait un de leur sticker sur sa board)
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One more thing, j'avoue qu'en slope, y a quand même 2-3 meufs qui bottent le cul de plein de mecs (le mien en premier). Quand on voit la taille du run (en bonne glace vive) et les tricks qui sont mis, ben j'ai plus qu'à fermer ma gueule, c'est clair.
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