Nous vous l'expliquions hier, le Kumi Yama n'est pas vraiment un contest. Plutôt une session rassemblant les riders venus de France et d'ailleurs et, bien sur, pour les apparences et les medias généralistes, les atours d'une compétition classique sont présents : qualifications, demi-finale, finale... Mais cela reste, en pratique, très très flou.
Riders qui espèrent ne pas se qualifier pour aller faire la sieste, finalistes qui décident de rider ensemble, session hip que personne ne veut rider au départ et qui se termine en grosse motive générale. Voilà. Dans la suite : portfolio et résultats !
Nous vous l'expliquions hier, le Kumi Yama n'est pas vraiment un contest. Plutôt une session rassemblant les riders venus de France et d'ailleurs et, bien sur, pour les apparences et les medias généralistes, les atours d'une compétition classique sont présents : qualifications, demi-finale, finale... Mais cela reste, en pratique, très très flou.
Riders qui espèrent ne pas se qualifier pour aller faire la sieste, finalistes qui décident de rider ensemble, session hip que personne ne veut rider au départ et qui se termine en grosse motive générale. Voilà. Dans la suite : portfolio et résultats !
Difficile de faire un article sur le Kumi Yama tant cet évènement est à part. Déjà de part sa date, en plein été. De part son thème immuable depuis 6 ans : le Japon. Et enfin par son shape, qui a suscité comme chaque année de nombreuses critiques. En été, sur une base de glacier, le travail des shapers n'est pas des plus aisés et si l'organisation en a tenu compte (suppression du premier kicker car trop dangereux (trop glacé ou trop mou selon l'heure)), il restait quelques imperfections.
Mais globalement, tout le monde s'en fout.
Oui, l'essentiel est ailleurs, dans le fait de se rassembler pour célébrer le snowboard (ou le ski pour certains). On aura d'ailleurs noté une certaine présence des snowboarders cette année par rapport aux skieurs. Est-ce du à une hausse des inscriptions en snow ou une baisse chez les bi-spatulés, difficile à dire, mais le constat était flagrant, et nous fait plutôt plaisir.
Thomas Delfino, petit backside air...
Ceci dit, même sans pression, certains se démarquent quand même...
Boris Mouton aura ridé le hip comme un ouf, avec notamment un front 3 japan et un double cork (pas trop replaqué) en transfert par dessus le dragon (les deux sont dans le portfolio). Thomas Delfino et Victor Daviet auront mis une grose dose de style sur ce même hip, tandis que Yanick Boudjelal s'est mis de gros crash dans des tentatives plus folles les unes que les autres. Mais au petit jeu du hip c'est Franck Moissonnier qui s'impose, avec un énorme transfert en rodeo back. Il part donc au Japon pour participer au Kumi Yama Japan !
Franck Moissonnier en route pour le Japon
Au niveau de la "vraie compétition", d'autres se sont illustrés, si c'est Coincoin aka Gérome Mathieu qui nous aura le plus impressioné avec des transferts du gros kicker à la réception de la petite table en back 7 de porc, il n'a pas fait partie des deux équipes finalistes, à savoir un certain AB Crew (Thomas Delfino, Felix Carlier, Niels Schack, Sparrow Knox, Victor Daviet, Anouck Grau et Maxence Tevelle) et I Love Cougar (Johan Gaume, Thomas Gouty et Djoh Arnould).
Mais au moment décisif de la finale, sensé être le point d'orgue de toute compétition, là où la pression est maximale... les deux crews ont décidé de fusionner, dans un run topless pour les 10 d'entre eux.
Hé oui, la compétition dans le snowboard, c'est pas comme ailleurs.
Alors regardez les photos dans le portfolio, lisez les légendes, venez rider aux Deux Alpes, c'est l'été, il y a plein de neige, et si il y a une septième édition du Kumi Yama l'année prochaine, on sera là ! On vous laisse avec notre video du jour 1, qui était à l'image de cet event, à la cool...
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