Ride the Wall - Expo à Genève

Interview d'Anouck Grau, organisatrice de l'exposition.

Salut Anouck, comment est né le projet ? 

Simplement l’envie de mettre en avant le snow et la culture urbaine, et ce qui gravite autour de ces univers. Une manière de montrer à certaines générations que nous ne sommes pas des animaux qui passons notre temps à faire la fête...

Pourquoi associer art et snowboard ? Il n'y a pas assez de hipsters comme ca dans le snow ? 

Selon moi ce sont deux choses qui vont ensemble. En dehors de la performance sportive le snow (ou le skate) a une sacrée dimension artistique: les spots sont de plus en plus créatifs, le graphisme des vidéos va sans cesse plus loin, la photo aussi. Et puis les marques ont toujours fait des collabs avec des artistes. Tout cela démontre bien l’intérêt que nous avons envers la création et les arts... Et puis c’est aussi une culture : la culture urbaine ne trouve pas sa place sans la partie skate/snow etc. Ahahahah disons que s’il n’y a que des hipsters à l’event alors j’aurai raté mon expo… Je cherche à toucher des passionnés, pas des types qui font dans la mode.

C'est quoi cette histoire de Basquiats inédits ?

Basquiat c’est le père de la culture urbaine, c’était important de l’avoir comme fil conducteur de l’expo. J’ai donc fais mes petites recherches et nous avons trouvé de très belles pièces, rarement montrées au public. Quand on veut… on peut non?

Comment convaincrais-tu quelqu'un qui n'a jamais mis les pieds à une expo de venir ?

Il y aura toutes les plus belles meufs de Genève.

Avec la récente votation Suisse, les français ne risquent-ils pas de se retrouver bloqués à la frontière ? 

Prenez l’accent Suisse à la frontière et vous passerez sans soucis.

Est-ce que tu vas cuisiner toi-même pour le vernissage ? 

Nan, mais j’avais pensé à cuisiner un repas en déclinaison de radis, sauf qu’ils sont en voie de disparition. Le A Branler les ont trop sollicité...

Merci et bon courage pour les derniers jours d'organisation !