Après une journée OFF, le Kumi Yama a enfin eu lieu. Enfin eu lieu... presque. Shape compliqué par une météo changeante ces derniers jours, photographe amateur shooté en plein vol, session hip compliquée l'arrivée du brouillard et session jib en manque de speed sur un set-up pourtant pas si pire... Ca a failli être très très bien !
Après une journée OFF, le Kumi Yama a enfin eu lieu. Enfin eu lieu... presque. Shape compliqué par une météo changeante ces derniers jours, photographe amateur shooté en plein vol, session hip compliquée l'arrivée du brouillard et session jib en manque de speed sur un set-up pourtant pas si pire... Ca a failli être très très bien !
Le team Fluofun a eu le malheur de tomber entre les pattes du crew AB la veille au soir. Au lendemain d'une soirée shooters un peu violente - à laquelle nos finlandais ne se sont pas défilés - Sami Luthanen passe une matinée embrumée, et cela n'a rien à voir avec la météo.
Il faut avouer que cette dernière n'incite pas à se lâcher. Après trois jours de mauvais temps, les shapers n'ont pas pu finaliser le shape des modules du contest (et encore moins s'occuper du reste du park laissé un peu à l'abandon). Malgré tous leurs efforts, le vent, la pluie et la neige de ces derniers jours ont transformé les transitions en champs de bataille, et il faut des cuissots solides pour plaquer des tricks dans ces conditions. C'est le cas des deux kids de notre team, Tuomas et Mara, qui se chauffent en back 10 et cab double cork les doigts dans le nez. Ces deux gars n'ont même pas de sponsors et tuent le spot. Coté frenchie, Thomas Delfino est nettement au dessus du lot. Tous les riders n'ont pas forcément le speed nécessaire pour passer l'intégralité de la table, et leurs genoux remercient le knuckle mou. Mais c'est justement l'un de ces riders manquant de vitesse qui mettra fin à la session sur la table, que les riders commençaient à dompter.
Ce rider malchanceux pensait simplement s'éclater sur le plat de la table quand il a aperçu - on le suppose - une photographe amateur allongée au sol pour faire une photo "créative". Impossible pour lui de l'éviter, trop tard pour elle pour bouger. CRAC. Fin de la session table, fermée afin de pouvoir prodiguer les premiers soins et évacuer l'ingénue.
Re-shape de dernière minute sur le hip.
Tout le monde passe donc sur le hip, espérant concurrencer Kazu dans les livres d'histoire lors de ce dernier chapitre. La prise d'élan est complexe, contournant la première table : la ligne directe prévue par l'organisation passe par la première table, et celle ci est toujours occupée par le SAMU, les pompiers ou un truc du genre. Si pour les skieurs cette courbe ne semble pas poser de problème, il en est tout autrement pour les snowboarders, qui disposent de deux carres de moins et d'une seule planche large. Enfin tous... sauf Thomas Delfino, qui se satellise en backside air et expérimentant même ses premiers 3-6 back en hip (sur un hip backside). Sami Luthanen et Niels Shack, définitivement inséparables depuis leur video-part partagée dans la dernière Pirates, Distorted Reality, rident le hip de travers pendant que Tuomas et Mara leur passent par dessus. Ca ne sert à rien mais c'est assez fun à voir, mixant créativité et engagement. Mais il était dit que ce Kumi Yama dernière édition était maudit. Le brouillard fait son entrée en jeu juste avant les prolongations et met fin à la session hip.
Direction les jibs donc. Ambiance nipponisante avec un petit pont traditionnel et un mini torii à bonker. Les riders sont motivés mais très nombreux, il faut se faufiler et la vitesse est compliquée à trouver. Sur ce spot aux nombreuses options, le fait qu'il s'agisse d'un session mixte ski-snow complique les choses. Ce n'est pas pour rien que les skateparks différencient les sessions skate et roller. Niels Schack et Thomas Delfino sont les seuls à rider le wall en transition, ce qui est plutôt une bonne option.
Niels aime les back tail.
Niels aime les back tail.
Comme chaque année, le Kumi Yama est également une bonne excuse pour venir rider à coté du contest pour tout ceux qui ne veulent pas se faire mal. Anciens, jeunes de retour de blessure et crews légendaires comme le Bouchkail, ils sont tous là.
Et n'oublions pas que demain, c'est le troisième jour de l'event : Kumi Yama kids !
Les résultats :
à venir... les juges ont du mal à se décider.
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