Avant-premiere Mr Plant à Lyon : reportage
Samedi 4 octobre. La saison est lancée. Tignes a ouvert ses portes ce matin et ce soir, nous avons droit à la première projection de film de snow de la saison. Ça c'est passé à Lyon, nous y étions. Reportage.
Fini la péniche. Pour la projection de Mr Plant, Volcom a fait primer la qualité de projection en offrant au public Lyonnais une projection gratuite dans un cinéma.
Le rendez vous avait été pris quelques heures plus tôt au QG de la marque à Lyon, le magasin 100% Volcom situé dans le 1er arrondissement. Pat Moore, à qui le film est dédié, était là, accompagné de ses collègues de travail Arthur Longo et Jake Price (le réalisateur du film), ainsi qu'Olivier Gittler et d'autres têtes plus ou moins connues en terres rhodaniennes.
Le temps de signer quelques posters, de raconter ses vacances d'été, de déplorer l'annulation de The Reels et de boire quelques bières, il est temps de se déplacer de quelques dizaines de mètres pour se rendre au très arty cinéma CNP des Terreaux pour passer au gros morceau de la soirée: le film.
Mr Plant est un film dédié à Pat Moore, mais n'est pas le one man show qu'avait pu être The Art of Flight sur Travis Rice, malgré la présence de logos taureau rouge. Mais ce qui marque le plus, pour un film Volcom, c'est le passage au numérique. Aucune image analogique n'a été utilisée pour ce film, et ceux d'entre vous qui sont habitués à la vibe si spéciale des films Volcom depuis The Garden risquent d'être désorientés !
Le film revient aux basiques du film de snow : des parts par riders, souvent avec quelques guests, et des tricks, des tricks, des tricks pendant 30 minutes.
La part en triplette des légendes Bryan Iguchi / Jamie Lynn / Terje Haakonsen fait plaisir, et le newschool est également présent avec le prolifique Mike Rav. Arthur Longo a une part plutôt solide, surtout si l'on considère que l'isérois n'a pu shooter qu'après Sotchi. A noter, des mini parts de riders qui n'ont rien à voir avec Volcom comme Jeremy Jones, Nic Sauvé ou Chris Grenier, preuve d'une certaine ouverture d'esprit chez Kering.
Mais venons-en à l'homme de la soirée, Pat Moore. Le roux le plus maléfique du snowboard est toujours autant un monstre de polyvalence, et s'applique à détruire aussi méthodiquement les spots de street et de backcountry. Sa part est tellement engagée et technique que vous aurez du mal à savoir quand il est en switch (pour info, Pat Moore est regular).
Essayez de trouver une occasion de voir le film, il est très bien.
Un commentaire
La vidéo est chanmé! Pat Moor est toujours aussi incroyable...
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