BEO 2015 : Jour 1

Nous sommes bien arrivés à Laax. La tempête du siècle débaroule sur la France et se ressent jusqu'ici. Il neige, et cela a forcé l'organisation à annuler la journée de compétition.

Ce qui n'est pas pour nous déplaire.

Le BEO a une grande histoire d'amour avec la pow. Souvenez-vous, il y a deux ans, nous avions déjà sorti un édit "la pow du BEO", puis l'année dernière, nous avions été rider avec certains des riders présents...

Belote, Re-Belote, et quinte flush royale en 2015. Jour 1 : ANNULE !

Ce qui est en cause, ce n'est pas tant la neige qui tombe (plutôt légère), ou la visibilité, qui s'est dégagée en début d'après-midi, que la neige déjà tombée : celle-ci ralentit les riders, et peut poser des problèmes de speed. Ces problèmes peuvent s'avérer graves : vu la taille des kickers, se manger le knucle est douloureux. Cela est d'autant plus le cas pour les riders les plus légers, notamment les filles. Pourquoi le poids est il facteur important ? Souvenez vous d'einstein ! E=mc2 : l'énergie est composé de la vitesse, et de la masse. A vitesse équivalente, les plus légers ont moins d'énergie. Moins d'énergie, moins de distance. Moins de distance = knukle dans ta face. Knuckle dans ta face, knuckle dans ta face. Bon ok, e=mc2 ne veut pas vraiment dire ca, mais vous voyez l'idée.

Nous allons tout de même vous détailler le parcours du slopestyle. Il est composé de deux spines qui s'enchainent, puis d'un rail au choix parmi quatre, un module assez cool composé de deux tables à butter mais qui ont aussi des transitions permettant de rider comme un mini-pipe. Ensuite seulement, viennent les trois kickers plus ou moins obligatoire et plus ou moins fat (mais plutot plus que moins). A noter qu'il n'y a pas de "petit" kicker sur le coté.

Le départ du slope a été repoussé plusieurs fois, mais les indices étaient là dès le départ. En sortant de la télécabine, nous croisons Torstein Horgmo qui... attendait la cabine pour redescendre, direct. Il nous explique qu'il ne voit rien, que ca colle et que de toute façons, il ne riderait pas aujourd'hui. Ambiance.

Jamie Nichols ne voit pas grand chose...

Mais cela est devenu la tradition, direction la forêt. Nous commençons à connaitre les bois de Laax aussi bien que la maison, et les runs s'enchainent. Cette année, c'est avec un petit crew de frenchies que nous arpentons les bois Suisses.

Voici le détail d'un run avec notre ami Johann Baisamy, en gros training de pipe :

Tout d'abord, direction le halfpipe. Un run, ca suffira bien.

Après un petit stalefish des familles, direction la forêt. Etape 1, trouver sa ligne.

Eviter les pièges tendus par les arbres, puis se réjouir d'avoir trouvé LA ligne.

ETAPE 2 : dropper la ligne. Ca fait plaisir ta vu.

ETAPE 3 : rentrer à la maison.

ETAPE 3-1 : trouver le petit pont pour rentrer.

ETAPE 3-2 : Longer les chalets pour retrouver le chemin de la maison.