Nous nous sommes rendus aux Sept Laux pour la Sneay Snails session organisée par le jeune crew français du même nom. La journée fût rude, cause de météo, mais le fun était au rendez-vous sur le park des Sept Laux.
Nous nous sommes rendus aux Sept Laux pour la Sneay Snails session organisée par le jeune crew français du même nom. La journée fût rude, cause de météo, mais le fun était au rendez-vous sur le park des Sept Laux.
Sneaky Snails Session, les 7 laux, 1er mars 2015.
La meteo avait de quoi faire peur : pluie, vent, apocalypse étaient annoncés. A raison.
Parking désert, personne aux remontées mécaniques, ce dimanche de vacances scolaires s'annonce... humide.
9:52 - remontée déserte et premières gouttes sur l'objectif.
Au sommet, c'est encore pire. La neige est lourde, la visibilité est mauvaise nulle, le vent est violent. Qu'en sera t'il au snowpark ?
Le snowpark des 7 Laux a d'ailleurs bien changé avec les années. Finis les vrais kickers rouges et noirs, les lignes de rails. Il ne subsiste du park d'antan que la ligne débutants. Pour compenser, deux stairsets ont été installés à coté de la cabane. Marches en bois, main-courantes et ledges, les modules sont un peu courts mais l'effort est notable et l'enchainement idéal. Il n'y a plus de musique, mais les bannières des sponsors sont là en masse pour équilibrer.
Sacha Balicco, local parmi la nouvelle génération de locaux, fait partie des premiers présents sur le park, bravant la pluie en doudoune. Les conditions sont dantesques mais il enchaine les runs et les tricks pour se chauffer. Les membres du Sneaky Snails arrivent quelques minutes plus tard.
Tom Picamoles, Louis Labertrande, Nicolas Savoye, les escargots en chef du jour, sont vite rejoints par une délégation venue de plus ou moins loin. Quelques riders qui sont là par hasard, d'autres déjà croisés dans nos colonnes html comme Marveen Valdent, Louis Declerck, Pierre Scafidi, Yann Cau et consorts arrivent au compte goutte sur le park.
Mais même entre amis, même sans compétition, même sans touristes, même sans queue au téléski, la matinée est éprouvante et la motivation dure à trouver. En revanche aucune pénurie de pluie, vent, brouillard. C'est un peu la catastrophe sur le park mais les jeunes sont vraiment motivés à rider et les boitiers des appareils photos plus ou moins étanches.
Sacha Balicco sur le hip.
Mais même avec toute la motivation du monde et des habits de type technique, impossible de braver les conditions du début d'après midi où la météo s'est vraiment acharnée. Tout le monde file s'abriter sous un petit bout du toit de la cabane du park, désormais fermée au public. Rencontres, anecdotes, blagues, barbecue, tout y passe.
Pas de maillot de bain, tubas ou palmes ni crème solaire, mais l'idée était là. Et puis une merguez lidl, soleil ou pas, reste une merguez bien grasse !
Barbecue sous un bout de toit...
La nourriture remplit les estomacs et recharge la motivation. Pas de temps à perdre, tout le monde retourne à sa planche et les runs s'enchainent assez bien. L'arrivée de Lucas Poullet remotive tout le monde. Il a fait la route depuis Thônes quand même !
La rotation sur le park des Sept Laux est très rapide, surtout quand on est à 2,3 voir 4 par pioche. Les gars n'en manquent pas une pour faire le plus de runs possible, et quelques touristes un peu perdus, seuls sur leurs pioches, ne se montrent pas fort compatissants lorsque les riders veulent les rejoindre en cours de remontée, faisant preuve d'une grande créativité dans leurs esquives.
Au fait, il fait toujours moche.
A nouveau, les conditions re-deviennent insoutenables, et tout le monde est contraint de se mettre à l'abris. Les shapers prennent pitié des toute l'équipe et authorise la dizaine de personnes restante sur la park à rentrer dans la cabane. Questionnement à 14h30 : "On ride encore ou on redescend ?". Les plus faibles font l'impasse et redescendent se mettre au chaud, mais les plus motivés restent et c'est finalement là que les gros tricks ont commencé à s'enchainer...
Louis Labertrande faisait partie de la triplette des ultra-motivés, que ce soit en gap au dessus du close out, en gap tout court ou en backlip.
Les derniers motivés ont ridé sans arrêt jusqu'à la fermeture du téléski. Ils méritent une place au panthéon des motivés : Tom Picamoles, Lucas Poullet et Louis Labertrande ont cassé le spot. Lucas Poullet a appris de nouveau tricks, Tom a failli se tuer plus d'une fois et Louis montré qu'il méritait plus de reconnaissance.
Journée pluvieuse, journée heureuse. Très peu de public est venu pour cette première Sneaky Snails session et c'est franchement compréhensible. Mais sachez que vous avez raté une très bonne journée de jib. Après tout, quelles que soient les conditions, faire du snowboard entre potes c'est toujours une bonne journée non ?
Merci aux Sneaky Snails pour l'organisation et aux shappers pour leurs efforts sous la pluie !
Vous trouverez plus de photos de la session dans le portfolio ci-dessous.
Texte : Olivier et pj
Photos : Olivier Detry.
8 Commentaires
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Cimer d avance et bon ride a tous !
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Je veux bien qu'il soit Belge mais quand même.
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