Afin de comprendre deux trois choses sur le pourquoi du comment de Minority, nous avons décidé d'interviewer Julien Andro, un des membres du crew.
Voilà tout ce que vous voulez savoir sur ce crew Savoyard :
- Pourquoi Peuca-Piêrra ? Qu'est-ce que cela veut dire, en quelle langue ?
« Peuca-Piêrra » signifie "casseur de pierre" en patois savoyard. On cherchait un titre original en rapport avec notre vision du snowboard (street) et le fait qu’on se balance souvent sur des murs lisses ou en pierres rugueuses. L’utilisation du patois savoyard était une évidence, comme une sorte d’hommage à notre vallée de la Tarentaise.
- Qui êtes vous "Minority" ? qui sont les piliers, ceux qui sont là depuis le début ? Y-a-t'il des nouveaux dudes qui devraient arriver ?
Minority c’est nous, c’est vous, c’est eux. Juste une bande de potes passionnés de planche à neige, sans aide financière, qui une fois le taf fini, sort dans la rue trouver un spot et le rider. Minority pourrait être n'importe quelle personne qui aime rider entre potes.
Tous les acteurs de Minority, ou presque, sortent de Gpsy feelin à la base. Au bout d’un moment il était évident pour nous de créer un crew de snowboarders qu’on a appelé « la minorité ». Les fondateurs et « chefs d’orchestres » sont Thibaut Pomarat, Yohan Bandet et Jérémy Féburier.
Depuis le début le coeur du poulet se compose en plus de Kam Henriet, Samuel Bernard, Julien Andro et Damien Rousse.
L’hiver dernier, nous avons eu la chance de faire beaucoup de sessions avec notre english dude Lewis qui nous sort une part de fin complètement dope. Cette année Franky Melgund rejoint le crew et Thomas Chassagne reviens de blessure plus motivé que jamais ! Après un passage à vide niveau filming, Julien Di Cara est motivé pour nous sortir de belles choses .
- Nous avons pu repérer dans votre vidéo, un spot célébrissime et bien Isérois. Pourquoi être sortis de la Tarentaise vous qui n'en sortez d'habitude jamais les pieds ?
Avec le gros manque de neige en altitude l'hiver dernier, on a eu du mal à filmer pendant une courte période, on a donc décidé d'aller voir ailleurs. St-Hilaire c’est quand même pas l'Amérique !! Personne pour nous virer, des spots de partout et une atmosphère tout droit sortie d'un bon nanar d'horreur.. En plus de St-Hilaire, il y a aussi quelques spots à la Clusaz.
Nous avons tous des jobs différents qui nous font manger. Mais tous nos temps libres sont dédiés à la pratique du snowboard et à ces projets vidéos. Donc quand tu organises une session c’est vraiment la misère pour réunir tout le monde au même moment, c’est presque jamais faisable en fait…
A partir de là, comment veux tu t’exporter à une centaine de kilomètres avec un photographe, au moins un caméraman, des riders et tous le matos qui va avec ? C’est la mission à chaque fois… On a besoin de plus de temps libre !
- Comme tu le dis, vous avez tous des vrais métiers, que faîtes-vous dans la vie ?
Thibaut Pomarat aka Pom, bosse en cuisine dans un restaurant. Yohan Bandet bosse pour un organisme de logements sociaux. Sam Bernard est shaper au snowpark de Tignes. Kam Henriet et moi travaillons aux remontées mécaniques. Lewis Sonvico est moniteur de snowboard. Julien Di Cara bosse dans un shop. Damien Rousse et Thomas Chassagne sont libres comme l’air pendant l’hiver. Enfin, Jérémy Féburier est indépendant dans le filming et l’editing. Il édite tous nos projets vidéos depuis le début ainsi que les projets vidéos de Gpsy Feelin en collaboration avec Yann Barthelemy.
Le plus important dans tout ça, c’est que tous ces mecs après leurs tafs se retrouvent et partagent la même chose, la passion de rider tout ce qui glisse un minimum afin de se faire kiffer la nouille sur une planche.
- Avez-vous déjà des projets pour cet hiver ? Lesquels ?
On a déjà pas mal d’idées à propos du film de l’année prochaine. Tout se met en place gentiment autour de tous ces acteurs. Le format sera le même, à priori.
On participe aussi à quelques événements comme le Top to Bottom à Chamrousse ou le John Doe Invitational aux Arcs. Ces events sont l’occasion de rider tous ensemble. On filme peu lors de ces events, ce n’est pas notre vision de filmer du snowpark. On préfère shreder ensemble, se marrer, boire des bières pour ré-hydrater nos corps d’athlètes...
Un commentaire
Santé, bonne année !
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