L'été de Chloé Sillières : suite et fin !

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L'été de Chloé Sillières : suite et fin !

Et on souhaite bonne chance à Chloé pour son bac !!
article Chloé sillières
Texte :
Chloé Sillières
Photos :
Chloé Sillières

Avant de partir réviser pour son BAC, qu'elle passe avec les grands blessés du mois de Juin, Chloé nous a fait part de la dernière partie de son été. Voici donc, la dernière phase de rééducation de notre athlète qui voit enfin le bout du tunnel.

Pour les autres épisodes :

Épisode 1 : l'acceptation.
Épisode 2 : le Lengendary Banked Slalom.
Épisode 3 : l'opération.
Épisode 4 : avant de poser le pied.
Épisode 5 : la marche.
Épisode 6 : spring-break à Kitzsteinhorn.
Épisode 7 : le début de la rééducation.
Épisode 8 : l'été partie 1.

Fini la bronzette, place à la gonflette !

Août

Après une chouette semaine de vacances en famille, il est temps de retourner au boulot ! Fini la bronzette place à la gonflette !

Pour la partie finale de ma rééducation, j’intègre la cellule de réathlétisation de la FFS. Mon passage au CERS aura permis de commencer la prise de muscles et la reprise de la course à pied.

Pour ce début de réathlétisation, l’objectif est de retrouver la taille de cuisse initiale pour permettre ensuite de prendre de la force, et retrouver une cuisse « normale ». Mais à côté de ça, il me reste un gros travail personnel et de kinésithérapie pour enlever une bonne fois pour toute ce vilain flexum qui pourrait gêner la prise de muscle.

Les séances s’enchainent et le Compex (electrostimulateur) deviens mon meilleur ami. Non je rigole, mon meilleur ennemi (qui aime le Compex sérieux ?).

Les progrès apparaissent très vite, et l’on peut commencer à apercevoir du muscle (si je vous jure).

Je reprends doucement la musculation, mais qui dit petits muscles, dit petits poids… Quand on est habituée à avoir des barres bien chargées, de repasser à des barres (quasi) vides, ça fait un choc !

En plus, comme si un genou en mousse ne suffisait pas, j’ai également des épaules en carton. Elles sont laxes et adorent partir en vacances... Donc, en plus du genou, on ajoute un gros travail sur mes deux épaules, et mes séances sont comblées. On varie les plaisirs au moins.

À côté de ça, j’ai droit quotidiennement à des séances de torture sur la machine d’isocinétique. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un peu le même principe que la chaise électrique, à part que l’on ne meurt pas à la fin (ou presque pas). Grâce à cette machine on peut comparer les différences de force, d’endurance, etc... d’un muscle par rapport à l’autre. Dans mon cas, on compare les muscles des deux jambes. Mais cette merveilleuse machine ne sert pas juste à faire des tests, ce serait trop facile, non elle sert aussi à travailler lesdits muscles ! Ce travail est directement localisé sur les muscles qu’il faut le plus travailler, et j’y ai droit, tout les jours .

Et pour terminer mes journées en beauté, on finit par des séances d’aérobie, et oui mon petit coeur a besoin de grossir pour tenir l’hiver et ses longues journées de ride. Ah oui je vous préviens, après cette blessure, il y a moyen que vous me voyiez rider de l’ouverture à la fermeture des stations, 7 jours sur 7 ! J’ai pas mal d’heures de snowboard à rattraper, alors je met tout en place pour ne pas en perdre plus.

Ma phrase du moment ? « À chaque jour, suffit sa peine ». Et ne vous inquiétez pas, chaque jour, je souffre.


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Je vois le bout du tunnel.

Je suis maintenant à 5 mois et quelques jours depuis l’opération, et tout va enfin dans le bon sens. Malgré quelques douleurs liées à la rééducation intense, je commence à voir le bout de cette galère infernale et ça fait un bien fou au moral ! La plus grande joie que j’ai eu ce mois ci a été la reprise (tranquille) du skate ! Je ne saurais pas comment expliquer à quel point j’étais heureuse de remonter sur un skate. Et pourtant, ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas la chose que j’apprécie le plus. Je préfère largement mon tapis de yoga par exemple.
Mais cette sensation de « glisse » (je sais, c’est cliché), et surtout d’avoir le genou tout tordu et pourtant qui tenait, c’était la plus belle journée de l’année ! Cela peut paraître stupide pour certains, mais être restreint à ne rien pouvoir faire depuis le 13 janvier, c’est long et insupportable. Mais toute cette attente est derrière moi, et je peux maintenant me projeter sur l’avenir et enfin imaginer le retour sur mon snowboard (CHAMPAGNE) !

Pour l’instant je ne sais pas exactement quand, mais je sais que je vois presque le bout du tunnel, et je peux m’imaginer reprendre le snow dans un avenir proche. 

Cette blessure m’aura permis de vraiment me rendre compte de ce que j’aime dans le snow et dans la vie en général. Alors cette saison je ne me vois pas courir après les compétitions, et ne prendre aucun plaisir si ce n’est la peur d’une autre blessure. Je me vois plutôt découvrir de nouveaux spots pour rider, m’amuser dans les banked slalom, faire quelques Coupes du Monde dans les stations que j’apprécie, voyager, aimer ce que je fais, et profiter. Une blessure arrive vite, et quand je vois à quel point elles peuvent être difficiles, je me dis que vraiment, il faut profiter de chaque instant ! Et bien sur, j'espère continuer cette folle aventure avec mon acolyte / coach / ami Mick David.

Mais revenons à la réalité, et à l’instant présent... Il y a un mois je ne pouvais pas courir, je ne pouvais pas sauter, je m’imaginais encore moins monter sur un skate. Et aujourd’hui, je peux faire toutes ces choses. Je ne m’en rend pas compte, mais je progresse chaque jour, et ce sont tous ces petits progrès qui me donnent l’envie de me battre et d’en terminer une bonne fois pour toute avec cette blessure. Et ce sont aussi toutes ces choses qui me font rêver de pow toutes les nuits (bon ça c’est pas très gentil par compte, petit subconscient il faut te calmer). Malgré tout ces petites avancées, je reste sur mes gardes et très vigilante car la rééducation est délicate et je n’ai pas le droit à l’erreur.

Je continue donc à travailler chaque jour, en me rapprochant toujours un peu plus de mon but final…

Encore un grand merci à tout ceux qui me soutiennent pendant ce long processus, ma famille, mes amis, mon coach, mes sponsors, et vous tous qui suivez mes aventures !

Sans vous, rien de tout cela ne serait possible… Alors un GRAND merci. 

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