Photo de couverture

Cliquez ici pour ajouter une photo de couverture, ou déposez la photo dans ce cadre. Si les dimensions sont supérieures à 2000x1045 pixels, la photo sera automatiquement redimensionnée.

L'image d'en tête sera affichée derrière le titre de votre article.
Cliquez ici pour remplacer la photo de couverture (2000x1045 pixels), ou déposez la photo dans le cadre pointillé.

[Full Movie] : Postland - Loose

Le film complet gratuit + l'interview exclusive !
article Postland
Texte :
 Lucas
Vidéo :
Tim Schiphorst

Une des meilleures vidéos de l'année.

On ne présente plus les Postland Théory, le crew hollandais qui fait parler de lui chaque saison grâce à son film qui prend en niveau année après année. C'est pourquoi cette fois on ne pas vous spoiler la moitié de la vidéo en vous annonçant quels riders ont une grosse part et quels sont les plus gros bangers. La seule chose que l'on peut vous dire c'est que Niels Schack se paye une apparition !

Aux grandes occasions les grands moyens, on a décidé de vous proposer une interview exclusive de la team, pour découvrir plus en profondeur les riders de cette vidéo. On a essayé de leur poser des questions de tous les genres, afin d'en apprendre un maximum sur leur style de ride, leurs habitudes, leur vision du snowboard ...Nous avons même réussi à poser quelques questions à Tim Schiphorst, le réalisateur de la vidéo. Pour ceux que ça intéresse, l'interview est ci-dessous.

Pour télécharger le film complet, voici le lien wetransfert.


Enregistrer l'embed

Nous voyons que le Big Mountain attire de plus en plus de monde, comment tu imagines le snowboard street dans 5 ans ?

Artem : Premièrement, je pense que ça va être complètement fou, la progression est tellement rapide chaque saison. Chaque vidéo part qui sort est juste incroyable et tous les riders progressent à vue d'œil.

D'un autre côté il y a de moins en moins de neige pour le street, on commence sérieusement à faire face au réchauffement climatique je pense. Donc les riders vont probablement avoir de moins en moins de choix pour les spots. Je vois aussi une tendance qui va à mon avis grandir dans le futur, c'est le fait de rider des spots "naturels". Avec une prise d'élan naturel et un enchaînement d'obstacles. Pas juste un start- rail- stop. Je pense que cela va beaucoup jouer dans le style du futur snowboard urbain.

Simon : Cela va vraiment dépendre de la quantité de neige qu'on aura à ce moment là. Je pense qu'il y aura plus de big mountain que de street de toute façon. Mais il y aura toujours un bon paquet de jibbers comme nous qui iront en ville. Mais peut-être qu'il sera possible de streeter uniquement en Sibérie ou en Alaska, qui sait ?

Quels sont tes projets pour cet hiver ? Compte tu venir en France ?

Jesse : Assurément de filmer à nouveau, mais proposer notre contenu d'une manière différente. Je pense que ce n'est pas la meilleure solution que de passer un hiver entier à travailler sur une vidéo qui n'obtient que 3 jours d'attentions. On pense donc poster les shoots de chaque trips séparément en incluant du contenu agréable et marrant à regarder. En général je visite la France au moins une fois par an, mais plutôt l'été pour les vacances que pour rider.

Simon : Nous allons principalement filmer dans les rues de Scandinavie et de Russie. De mon côté, je vais passer du temps aux Deux Alpes pour filmer quelques webisodes, avec du park et du street. Vous pourrez me capter à l'Atelier du Snowboard, le proshop Technine qui va devenir le magasin phare de la marque pour toute l'Europe.

Pour le tournage de Loose, as-tu eu des problèmes avec les locaux ?

Jesse : Non pas vraiment, j'ai filmé ma part en Scandinavie, et ils sont très tolérants et apprécient nous voir rider. On n’a pas eu vraiment de soucis, on s'est juste fait virer une ou deux fois.

Simon : Alors, l'espèce de "tacos-gangsta-van" de Cees est reconnaissable entre 1000. Donc les flics sont venus quand il était en panne et qu'on l'avait laissé au centre de la ville de Iisalmi. Ils nous ont dits que beaucoup de personnes les avaient appelés car ils avaient peur qu'on cambriole des maisons, alors que nous étions juste en train de checker des spots..

Une autre fois, alors qu'on allait rider un spot dans un parc, on a vu un camion militaire complètement armé, qui sortait tout droit de counter strike. Environ 10 militaires ont entourés le van et nous ont demandés si c'était bien le nôtre. Ils n'ont pas voulu nous dire ce qu'il se passait pendant au moins 15 minutes. Ensuite, un autre policier est arrivé avec un chien et a commencé à nous interroger sur ce qu'on faisait ici. On leur a dit qu'on était snowboarder et la il a répondu : " Vous ne seriez pas Simon Houlind, an Jessi Augustinus " On était très surpris, apparemment, c'était un ami à Riko des Kuopio, une connaissance qui avait déjà vu nos vidéos. Par la suite il a discuté au talkie-walkie un moment et ensuite nous a "libérer".

Will : Peu importe où nous allons, nous finissons toujours par avoir quelques personnes qui ne sont pas contentes de nous voir faire ça mais bon, c'est le jeu.

Cees : On essaye de ne pas en avoir, nous devons respecter les locaux, car c'est nous les visiteurs.

Ajoutez des photos (2020px)

Quel est la chose la plus importante pour toi sur un spot de street ?

Jesse : Je pense que c'est différent pour tout le monde, mais moi j'ai surtout besoin de beaucoup d'énergie, je déteste rider un spot quand je suis fatigué. Je prends souvent des bonbons, de l'eau et du Red bull. Je déteste aussi rider à froid, je fais toujours quelques échauffements et quelques tricks simples avant de commencer à filmer.

Artem : De rester au chaud, au sec et se sentir à l'aise dans ses habits. Si vous shootez, assurez-vous que votre caméraman et tous vos potes sont chauds de vous voir plaquer,que le tricks en vaille le coup.

Will : De l'eau, des pelles, un snowboard et un bon crew.

Cees : Un TrekTouw winch, le meilleur du marché pour le snowboard.( un winch est un câble motorisé qui sert à donner de la vitesse au rider)

Simon : Mon matos Technine, une pelle “pousse-pousse” pour faire les réceptions et les départs, et un trektouw pour pouvoir rider n'importe quel spot.

Pendant un trip, tu fais gaffe à ne pas trop faire la fête pour assurer sur ta board ?

Jesse : Oui, le plus souvent j'essaye de ne pas boire ni faire la fête pendant un trip jusqu'au dernier soir.

Artem : Je loupe souvent les soirées pour avoir du sommeil en plus, et je dois dire que je trouve ça assez badass.

Est-ce que tu limes tes carres pour faire du rail ou tu les laisses affûtées ?

Jesse : Je lime totalement les miennes, si vous avez de la technique, vous n'avez pas besoin de carres pour carver hehe.

Artem : Je les arrondis légèrement mais pas trop car j'aime garder un bon contrôle de board.

Simon : Je n'ai plus de carres sur toutes mes boards.

Will : Je les limes mais je laisse les points de contact affûtés.

Cees : Je les arrondis dès que je reçois ma planche.

Où trouves-tu l’inspiration pour tes tricks ?

Jesse : Directement du snowboard, j'essaye tout le temps de m'améliorer et surtout de perfectionner les tricks que je sais déjà faire, comme par exemple faire un press différent, un 180 en entrée ou en sortie.. Je regarde beaucoup de skateboard aussi.

Artem : Dans mes rêves. Quand je suis au lit je suis tellement fort en snowboard ! Du coup quand je me réveille, j'essaye de reproduire ce dont j'ai rêvé.

Simon: Des skaters et snowboarders qui sont innovants dans leur manière de rider. Je pense que cela dépend aussi beaucoup du spot, certains rendent bien avec tels tricks alors que d'autres pas du tout. Tous les tricks ne sont pas cools sur tous les spots.

Will : Je m'inspire de partout où je peux. J'adore regarder des vieilles vidéos de snowboard et de refaire des vieux tricks que tout le monde a oublié.

Cees : J'adore regarder tous types de vidéos de snowboard, je m'inspire de là.

Quel est ton top 3 des pays pour streeter ?

Jesse : Islande, Finlande, Japon

Simon : Finlande, Russie, Norvège

Will : Finlande, Minnesota, Quebec

Cees : Finlande, Russie, Japon

En Russie, tu as essayé de boire avant de rider ?

Artem : J'ai essayé, mais ça n'aide pas beaucoup.

Simon : Il ne faut pas boire et rider, mais fumer est une autre histoire.

Cees : Ouiii, quand tu es dehors et qu'il fait -25, que la température baisse encore et encore, la vodka te réchauffe de l'intérieur.

Ajoutez des photos (2020px)

Quels autres trucs bizarres te sont arrivés là bas ?

Cees : Haha des flics corrompus, une expérience vraiment marrante.

Simon : On a reçu deux amendes de la police en une journée de route alors que nous n'avions rien fait. Et à chaque fois les policiers ont mis le liquide dans leurs poches.

Will : Là-bas tout le monde fume tout le temps, les cigarettes sont moins chers que l'eau..

Comment te vois-tu dans 20 ans ?

Simon : Encore entrain de shredder c'est sûr ! Mais sûrement en aidant la communauté à aller dans la bonne direction, à ne pas se transformer en sport olympique et en compétition de gymnastique.

Cees : En train de chiillerrrrrrr et ne plus rester dans le froid comme maintenant ! Haha je n'en sais réellement rien, je ne suis même pas sûr de ce que je vais faire le mois prochain.

Tu préfères les rails ronds ou carrés ?

Jesse : Rond, c'est plus facile pour entrer sur le côté.

Simon : Les deux sont bien, cela dépend juste de comment ils sont positionnés.

Will : Du moment qu'ils n'accrochent pas je m'en fiche.

Cees : Rond en général, mais parfois j'aime rider des rails carrés car je trouve ça plus facile pour l'équilibre.

Quel est ton avis sur les contests de jib ?

Jesse : Cela dépend vraiment de quel contest, parfois je les adore et parfois je les déteste.Certains ne sont vraiment pas beaux à voir, surtout quand les riders font tout ce qu'ils peuvent pour gagner des points, quitte à sacrifier le style en faisant des frontflip et des 450 in, ou n'importe quel trick pour faire plaisir à la foule.

Les juges sont beaucoup influencés par la foule,souvent le top 3 des riders ne le mérite pas totalement.Je suis souvent désavantagé par ça car je suis un rider technique, c'est difficile pour un public non averti d'apprécier ce que je fais.

As-tu eu une grosse blessure cette saison ?


Jesse : Rien de très grave, heureusement. J'ai pris une bonne boite sur le torse lors du dernier trip, et j'ai toussé du sang toute la journée.

Artem : Je me suis blessé quand j'étais en Kamchatka, c'était très décevant. J'ai abimé ma cheville et mon genou, je n'ai pas ridé pendant 2 mois après ça. Le spot était fou, vous le verrez dans le film Beacon.

Will : Heureusement non, je n'ai pas eu de grosses blessures cet hiver, juste quelques petites chutes qui ne font pas plaisir.

Est-ce que tu pratiques d’autres sports ?

Jesse : Je peux faire du snowboard toute l'année, je ride généralement 4 à 5 fois par semaine. Sinon pendant l'été je fais du skate et je joue un peu au golf.

Artem : Je suis un expert en Karaoke

Will : Je fais beaucoup de skate pendant l'été.

Cees : Non pas vraiment, j'ai la chance de rider toute l'année, mais j'aime aussi surfer ! Je suis parti en trip de surf avec ma copine et c'était trop cool !!!!

Que penses-tu du niveau des filles ? Le film “Uninvited” est une nouvelle étape pour le street féminin ?

Jesse : J'ai seulement vu la part de Ivika, je trouve qu'elle est vraiment cool ! J'espère que le reste de la vidéo sera aussi bien. Je pense que les filles ont été derrière pendant un moment, et elles n'ont pas atteint leurs niveaux maximum. Heureusement ce film va changer les choses, ça va les motiver et les pousser à faire toujours mieux.

Artem : C'est fou ! La part de Ivika est juste dingue ! Cette fille est un renouveau pour les filles qui font du snow.

Simon : Ce film a l'air super, je n'ai pas eu la chance de le voir encore, mais c'est sur que Maria Thompson ou Ivika Jurgenson vont tout casser.

Cees : Je n'ai vu que la part de Ivika et elle est top !

Est-ce que tu aimes encore rider en station ? Et faire du kicker ?

Jesse : Oui j'adore rider en station, surtout quand la météo est cool. Par contre je ne peux pas y passer tout l'hiver car je trouve ça ennuyant. J'aime rider les kickers, parfois je passe une semaine à faire que ça et à apprendre des nouveaux tricks.

Artem : Les sessions de printemps quand la neige est slushy c'est le top ! J'adore !

Simon : Du moment que je suis sur un snow, j'aime tout : les gros kickers, les petits, les boxs les petits rails etc…

Will : Rider dans une station c'est le top ! Si j'ai la chance de rider en montagne je fais de tout, du park et surtout de la piste. J'aime aller à fond et faire du bord de piste.

Cees : Oui j'adore, mais c'est super cher ! C'est super d'aller vite dans les grosses descentes. Et de temps en temps je fais un peu de kickers :)

Ajoutez des photos (2020px)


J’ai entendu beaucoup de choses sur les aventures de la voiture de Cees, on peut en savoir un peu plus ?

Tim : Après le Rock A Rail on a tous prit sa voiture et on est allé à Helsinki, ensuite on est allé à Iisalmi, puis on est retourné à Helsinki, après on est allé à Moscow, on est revenu à Helsinki, ensuite on est allé à Oulu avant de rentrer chez nous. Cette caisse n'est pas rentrée chez elle de Décembre à Mars.

Will : C'est un monstre ! Un confort de canapé et assez de place pour mettre tout ce dont on a besoin pendant un trip .


De ton point de vue, quels tricks sont interdits aujourd’hui ?

Cees : Aucun, fais ce que tu veux, soit libre !

Will : Je ne pense pas qu'un tricks puisse être interdit, chacun fait ce qu'il veut.

Simon : Rien n'est interdit, sauf les zeachs ! Les doubles et triple corks sont souvent chiants à regarder. Je ne dis pas que je n'en ferais jamais, mais le problème c'est que ces tricks se ressemblent souvent beaucoup. Alors sauf si c'est la première fois que tu le fais ou si tu viens de trouver un axe de rotation vraiment cool ce n'est plus impressionnant du tout.

Jesse : Je pense que la manière dont il est exécuté est plus importante que le tricks lui-même. Quelqu'un peut faire un trick vraiment difficile, mais si le rendu est sketch ou qu'on a l'impression que ce n'est pas contrôlé, ça perd tout son charme.

A part ça ,je n'aime pas voir trop de rotation, comme un hand spinner, ça m'énerve.

Je n'aime pas trop non plus les frontside 360 en sortie de rail donkey.


Quelle est ta pire expérience avec la police ?

Simon : Ils ont pris mon herbe, et m'ont dit que c'était pour m'aider…

Will : J'ai fini dans un commissariat de police en Russie et c'était vraiment étrange comme situation, on ne se comprenait pas beaucoup. Je n'ai pas eu beaucoup de problèmes, c'est juste qu'un garde n'avait rien d'autre à faire que d'appeler la police pendant que je ridais un spot.

Tim : Quelques agents de sécurité ont essayé d'attraper ma caméra pendant que je filmais, j'ai donc crié (assez fort) et je me suis pris un poing dans le nez. J'ai saigné du nez pendant quelques heures mais rien de bien méchant. Si vous vous demandez si on s'est battu avec ses gars la réponse est non. Ils étaient bien trop baraqués et je ne voulais surtout pas avoir d'ennui en Russie.

Cees : Je me suis fait virer d'un spot dès le début de la session, j'ai dû y retourner 4 fois en tout. On s'est fait virer 2 fois et une fois il n'y avait pas de neige. La 4ème fois j'ai enfin pu rider le spot et plaquer mon trick.

Aucun commentaire

Connectez-vous pour laisser un commentaire