ll était une fois, une Sympathique finale...

Il était une fois une lointaine colline dans la vallée Annécienne, appelée le Semnoz. Colline sur laquelle se rendaient souvent les jeunes riders de la vallée, afin de partager de doux moments entre amis, planche à neige sous les pieds.

Parmi ces jeunes riders, une bande de petits Indiens répondant au nom de Ugh Ugh Ugh, s'y rendait un peu plus souvent que les autres, et y organisait des joutes régulières.

Un jour, un dénommé Fluofun, qui venait d'une vallée ennemie : la vallée de l'Isère, alla voir les Ugh Ugh Ugh, accompagné de ses généreux amis Flow et Dakine. Ainsi s'exportèrent les Jeux Sympathiques, originellement nés en Terre Dauphinoise...

Ils parvinrent à s'entendre grâce à une mutuelle volonté de parodier ce que l'on appelait alors les "Jeux Olympiques". 

Le Slalom Parallèle se transforma en Slalom PAS Parallèle, le Slope Style en Piste Freestylée et le Super Pipe en Mini Demi-Tube.

Après avoir fait une tournée nationale en amenant chaque épreuve sur différents territoires (Val Thorens, Cauterets et Avoriaz), les trois combats furent réunis en un, le 20 Mars de l'an 2016, sur la colline du Semnoz.

Si au total soixante-dix preux chevaliers et gentes dames vinrent s'affronter sur la journée, les hostilités débutèrent avec trente-deux d'entre eux, sur la très difficile épreuve du Slalom PAS Parallèle.

Très difficile, car si dans les Jeux Olympiques l'épreuve originelle voulait un tracé absolument parallèle sur une pente bien lisse, il n'en était rien pour le Slalom PAS Parallèle.

En effet, un parcours semé d'embuches attendait nos valeureux champions. Croisements, passages dans la forêt, montées... tout était là pour rendre la tâche le plus difficile possible.

C'est un jeune page répondant au nom de Sacha Balicco, venu de la vallée Iséroise, qui se démarqua sur cette épreuve. Éliminant un à un ses concurrents, il franchit la ligne d'arrivée sur sa dernière course avec une joie remarquable sur son visage, symbole même de jouvence. 

Après un repas mérité, et fraichement mitonné par messire Chris de la Chillzone et la jouvencelle Aurélie, cuisinière des Oh! Cookies, il était temps pour les chevaliers de repartir en quête d'une nouvelle discipline : le Mini Demi-Tube.

Le Mini Pipe est une épreuve d'adresse, réalisée dans un mini-demi tube en neige, qui fut pour l'occasion taillé à la main, par une équipe de braves écuyers, prêts à tout pour servir le peuple et plaire aux chevaliers.

Sur les côtés de ce demi-tube de glace, les écuyers, qui étaient eux mêmes très forts dans la discipline, ne voulaient pas que les chevaliers trouvent cela trop aisé. Ils fortifièrent ainsi le pipe avec des obstacles. Parmi eux : une boule géante, un pole-jam, un rail, et un pneu Semnoz.

C'est donc prestement, que nos valeureux gentilshommes chaussèrent leurs fidèles destriers à la conquête de nouvelles sensations.

Et, pendant que certains se dévêtissaient, d'autres réfléchissaient à des moyens extrêmes pour défier les lois de la gravité.

C'est ainsi, que l'astro-physicien Thomas De Lavigerie, eût la brillante idée de s'élancer du toit d'une ferme située juste derrière la prise d'élan afin de survoler toute l'entrée du pipe, et atterrir juste dans la réception du pneu.

Ce saut fût tellement saisissant, et l'assemblée tellement impressionnée, que le jeune sigisbée Mattéo Cuny voulut en faire de même. Et les sensations furent si fortes, qu'il recommença encore et encore allant à chaque fois de plus en plus haut, et avec de plus en plus de style.

Si les hommes sont partis au combat, femmes et enfants n'ont pas hésité une seule seconde à s'attaquer eux aussi  au Demi Tube fortifié. Pas de misogynie dans le royaume de la colline du Semnoz. 

En parallèle de ces combats démesurés se tenait sur le côté de ces épreuves une autre aventure, bien moins exigeante que ses consoeurs : la Piste Freestylée.

Nos braves écuyers Semnoziens avaient travaillé d'arrache-pied tout au long de la saison, pour permettre aux riders de la vallée Annécienne de laisser parler leur créativité.

Le jeune astro-physicien Thomas De Lavigerie la laissa d'ailleurs un peu trop parler, et failli laisser sa vie, chutant très violemment de son destrier sur un module appelé "box". 

Sur soixante-douze cavaliers, il ne pouvait malheureusement y avoir que quelques champions.

Voici donc les résultats de cette croisade :

DEMOISELLES :

1 - Nélèn, Nélèn fut celle qui s'illustra le mieux, de par sa soif invétérée de vaincre.

2 - Sarah Combettes, une gente dame qui ne se laissa pas abattre et donna de sa personne tout l'après-midi.

SIEURS :

1 - Sacha Balicco, jeune page de la vallée Iséroise qui laissa parler sa créativité et ferra son destrier juste avant la course, ne pouvait passer à côté de la victoire.

2 - "Polo" un jeune jouvenceau de la vallée Annécienne, qui jouait à domicile, a su assurer du pipe au slalom.

3 - Charles "Tango Charly" Legay, un sage qui traversait alors les époques. L'homme avait vu la guerre froide et la chute du mur de Berlin, traversant ainsi les siècles, sans jamais cesser de rider. Cela lui valait le respect de ses jeunes pairs, qui le congratulèrent pour sa troisième place.

CHEVALIER RADICAL :

Mattéo Cuny, le freluquet fut félicité de ses prises considérables, remportant ainsi la place de chevalier le plus radical.