Test Dainese Evolution 8 2014

Sortie de sa housse dédiée, on remarque les coques ajourées façon dentelle. L'évolution 8 (nombre de vertèbres pour les grand gabarit, 7 pour les autres) est ainsi semi transparente. C'est exactement pour cette raison que j'ai opté pour ce modèle. Lorsqu'on fait quinze tours de park en avril avec juste un sweat-shirt on cherche une ventilation optimale. Sur le dos elle s'adapte de très près à la morphologie et sa légèreté est appréciable.

Après une semaine d'utilisation elle fait partie intégrante de la panoplie et se fait oublier. La colonne vertébrale relie tout notre corps au cerveau. J'estime qu'elle est ainsi la première protection à envisager. (le lien suivant s'interroge sur le l'efficacité d'un casque face au traumatisme crânien, sous titres français dispo)

https://www.ted.com/talks/david_camarillo_why_helmets_don_t_prevent_concussions_and_what_might. 

Quoiqu'il en soit on choisira davantage de protection (dorsale+casque) que le contraire.

J'utilise l'Evo 8 depuis plus de trois saisons et suis vraiment satisfait. Même lorsque le mercure monte le dos reste sec. L'autre bon point de la dorsale est son côté isolant. Elle éloigne l'épiderme de l'extérieur de quelque centimètres ; que se soit l'air polaire arrêté par la membrane, ou le sweat-shirt (oui le même que ci-dessus) qui a reçu quelques câlins de la soupe de printemps. Votre dos reste ainsi préservé de sensations désagréables. J'y ajouterais quelques connections avec les passants du pantalon pour que la dorsale revienne bien en place après une figure bien tordue, c'est tout.