Sur le stand bataleon, la whatever fait l’unanimité, et dans les shop c’est aussi une référence ou la valeur refuge des vendeurs confrontés à l’acheteur indécis du style freeride polyvalent, qui veut se faire plaisir sans se faire mal.
On a tout lu sur la Whatever : joueuse et flexible pour certains, board de vitesse pour d’autres , compromis idéal dans la gamme... bref... il me fallait la tester, surtout que je possède la Goliath en 156 version 2013, et j’avais longuement hésité aussi entre ces 2 modèles, faisant le choix de l’accroche.
Tout de suite la comparaison : mais où est passé le TBT ???
il est beaucoup moins marqué sur la Whatever que sur la Goliath 2013.. dommage ! à moins que ce ne soit valable pour toute la collection 2014 ? car je n’ai pas retrouvé cette agréable sensation assez prononcée de bascule sur piste et de flottaison dans la poudreuse... Bataleon aurait-il réduit l’angle de pli de son TBT freestyle ?
On m’avait affirmé quelle serait plus douce, plus maniable et joueuse que la Goliath, humm...oui.. mais c’est pas flagrant. Elle reste rigide, voire un peu dure, certes pleine de POP, à tel point que, comme la Goliath, elle risque de vous faire rebondir sur les petites bosses des pistes mal négociées à grande vitesse. Elle a toujours cette rigidité arrière, qui gène un peu : ca renvoit sec. D’ailleurs quand on l’examine, la board est épaisse sur toute sa longueur y compris en spatule, contrairement à la construction d’autres board de marques concurrentes. Elle tient la route, ses spatules sont un peu moins rigides que celles de la Goliath, mais ce n’est pas une révolution et au final sa grande soeur possède un comportement plus sain à grande vitesse et taille mieux la piste. La Whatever a les memes caracteristiques et les mêmes “defauts” que la Goliath alors pour un comportement plus franc autant choisir la Goliath, pour le “fun” on repassera ni l’une ni l’autre ne sont particulièrement joueuses, mais les deux se pilotent facilement.
Pas franchement séduit au final, une planche honnete qui fera le boulot, mais il lui manque quelque chose, du fun , de la souplesse ?... dommage
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